24FPS 88 : Steve Jobs
Après avoir déjà évoqué la vie de Steve Jobs dans notre épisode n°34, 24FPS se plonge à nouveau dans les coulisses de l'histoire de l'informatique via le film de Danny Boyle inspiré de la biographie officielle de Walter Isaacson.
Dans la première partie de l'émission, Julien et Jerome évoquent la difficile gestation de ce biopic officiel avant de livrer leur avis sans spoiler, puis après 1h16 et 45 secondes d'émission, ils livrent leurs avis sans retenue au sujet des différents passages majeurs du film.
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé !
Crédits musicaux : Revenge de Daniel Pemberton, issu de l'album Steve Jobs - Original Motion Picture Soundtrack (2015), et The Times They Are A-Changin’ de Bob Dylan, issu de l'album The Times They Are A-Changin’ (1964)
Dans la première partie de l'émission, Julien et Jerome évoquent la difficile gestation de ce biopic officiel avant de livrer leur avis sans spoiler, puis après 1h16 et 45 secondes d'émission, ils livrent leurs avis sans retenue au sujet des différents passages majeurs du film.
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé !
Crédits musicaux : Revenge de Daniel Pemberton, issu de l'album Steve Jobs - Original Motion Picture Soundtrack (2015), et The Times They Are A-Changin’ de Bob Dylan, issu de l'album The Times They Are A-Changin’ (1964)
12 commentaires
Salut à vous deux!
Je viens d' écouter votre podcast et je dois dire que je suis d'accord avec vous.
connaissant l'histoire de jobs et d'apple en général certes moins bien que vous, ce film est effectivement un facepalm permanent.
sorkin et boyle sont à côté de la plaque tout le long du film.
Le fait de résumer l'histoire de jobs et d'apple sous forme de dialogues à partir de 3 actes situés à 3 dates marquantes de la vie de jobs est une idée pour le moins osée. J'irais même à reconnaître que c'est une manière innovante d'aborder un biopic sur une telle personne.
Mais le problème, c'est que ça ne se prête pas du tout à l'histoire de jobs et en plus les faits énoncés sont pour une grande partie totalement erronés. la partie Next était une sacré réécriture de l'histoire.
En plus ces différents sauts dans le temps font qu'on ne peut pas suivre et comprendre l'évolution de la personnalité de jobs. On ne ressent que très peu en fait la claque que ça a été de se faire virer de la boîte qu'il a créé.
On ne sait rien non plus de son histoire en tant qu'ingénieur, puis surtout du véritable visionnaire qu'il était pour créer le besoin chez les gens.
Le fil rouge de l'histoire est sa relation avec sa fille, bien romancée au passage, qui n' intéresse personne.
Ce qui est intéressant chez Jobs, c'est comment lui et d'autres ont fait passer l'informatique d'une niche d'utilisateurs pour la plupart professionnels à une véritable révolution.
Pas un mot également sur la relation "étrange" avec gates qui entre le plagiat de la GUI puis l'aide financière pour plus ou moins ramener jobs chez apple et relancer l'entreprise, avait de quoi dire.
Au final, je me souviens d'un reportage de capital à l'été 2006 je crois qui était bien plus précis et informatif sur l'histoire de jobs et d'apple, notamment de la relation avec woz.
seul point positif, ce serait le passage du film en 1998, où boyle avec un plan tease le futur smartphone en filmant de loin la table sur laquelle jobs avait posé ses différents post its. et même ça, je me demande si c'est pas de la masturbation intellectuelle de la part de boyle.
Nous sommes bien d'accord !
Ah merde je viens d'écrire une moyenne brique en ajoutant les commentaires coûte que coûte pendant l'écoute du podcast qui a disparu en cliquant qqc.
Je vais résumer avec:
J'ai bien aimé. Je n'avais aucune attente après avoir lu sur le film. Je considère tout biopic à 50% faux mais je déplore. + vignettes que film.
Et je finissais le tout avec: Mais j'ai sûrement déjà été enervé par un film où je connaissais mieux le sujet du film que le film en soi alors je comprends.
A+
Et je partais du fait que le marketing insistait sur le côté fictionnel et les IDÉES qu'il voulait véhiculer plutôt que la vérité vraie.
j'espère que vous consacrerez un podcast complet à "The Revenant" qui est juste incroyable !
Alors perso ... J'ai adoré ce film lol, en faite, j'avoue, meme si je reconnais a steve jobs ses talents de visionnaire, son histoire ne m intéressait pas des masses
Je pense sorkin, lorsqu'il s'est lancé dans le projet, a due se demander, que raconter dans ce film qui n'a pas deja été dit avant, parce qu'il existe la bio, les pirates de la silicon valley, jobs, et autres docu ... Donc que rajouter ... Et c'est la ou je pense qu'il a eu la bonne idée, une fiction utilisant le personnage de jobs et apple, alors oui il y a sans doute trahison par rapport a la réalité, mais honnêtement c'est pas hyper important, ce qu'il raconte cest la construction du mythe jobs .
Chaque produit represente jobs a l instant t , apple est la machine, lisa est le lien de jobs avec le public, vu comment il traite lisa dans la partie le lisa machine ne peut trouver son public, le next est "une boite vide" car il nest plu avec apple et avec lisa cest ambigu, c'est lorsqu'il est en phase avec apple (l imac peut être modifiable) et lisa, donc le public (d'ailleurs sa phrase sur ipod est significatif, il a compris ce que veut le public quoi), que le mythe jobs est est complet
Perso je trouve que c'est une manière intelligente de raconter steve jobs, sans tomber dans les travers d'un énième biopic
Je trouve aussi les dialogues très bon et boyle donne le rythme qu'il faut pour que le tout fonctionne
Oula désolé pour les fautes et les mots oublié lol
Bien sûr !
OK, merci pour ton avis. Il est vrai que le film contient un fond de vérité, notamment dans certaines intentions de Steve Jobs (mais pas toutes). En revanche, je suis à peu près d'accord sur le fait qu'un biopic est souvent faux à 50%, mais ici c'est au moins 75% ou 80% et là je trouve que c'est un problème, car à part les décors et les événements en toile de fond, quasiment rien n'est vrai.
Pas de souci. C'est une vision intéressante, mais j'ai envie de dire que si l'histoire avait déjà été racontée auparavant, pourquoi se forcer à la raconter encore ? Cette recherche d'angle original pour raconter cette histoire montre un peu que ce film était loin d'être nécessaire.
En revanche je suis vraiment d'accord avec ce que symbolisent les différents intervenants du film, c'est vraiment bien vu. Mais si je suis d'accord sur la qualité des dialogues, je trouve toujours que Danny Boyle n'a pas apporté grand chose au film.
Hello, je découvrais l'émission avec ce numéro, j'aime bien le rythme posé et l'exhaustivité des infos, je vais écouter d'autres numéros avec plaisir.
Je suis juste pas d'accord avec vous sur un point vis à vis de ce film, c'est vis à vis de la fidélité. J'adore ce film justement parce qu'il ne s'accroche pas à la réalité et que Sorkin prend des éléments pour en faire ce qu'il veut, ce "ce qu'il veut" étant la progression au fil des âges d'un homme contrasté, dont on ne sait jamais vraiment si il est un génial créateur dont le caractère excentrique le distingue du reste ou un odieux connard qui crée son succès en rabaissant et en détruisant les autres. Jobs étant la figure parfaite pour vouloir raconter cela.
C'est à mon sens moins un film sur Jobs que sur la légende de Jobs et, comme toutes les légendes, il y'a de l'exagération, du grandiloquent, du flamboyant, des entorses à la réalité.
Je pense que le piège c'est de croire que ça allait être une vraie adaptation de la biographie d'Isaacson alors que Boyle & Sorkin semblent être parti, surtout Sorkin, dès le début, dans l'idée de faire leur propre chose avec le personnage de Jobs. Et à titre personnel j'aime vraiment ce genre d'initiatives, j'aime et j'adore quand des créateurs se détachent de la réalité pour vouloir raconter leurs histoires. Je me fiche que Jobs ressemble pas à Jobs, pour moi c'est comme du théâtre à ce stade, et la ressemblance physique est le dernier de mes soucis, tant que le reste est solide.
Après, mon sentiment est sans nul doute aidé par le fait que je n'ai aucun attachement à la figure du véritable Steve Jobs, qui me laisse assez indifférent. Je suis surtout parti voir le film pour voir la "montée en puissance" d'un homme et j'ai eu amplement ce que je voulais. Les dialogues sont savoureux et le fait que le film possède un très fort esprit théâtral m'a accroché du début à la fin.
Le seul bémol que j'ai c'est cette fin un peu étrange. Cette réconciliation bizarre entre Steve et sa fille, qui sort un peu de nulle part: ils s'envoient des insultes meurtrières puis 5mn plus tard tout va bien, finalement, parce que papa va créer l'ipod pour sa fille ? Maladroit ! Dommage de finir sur une telle fausse note.
Bref, j'ai trouvé ça complémentaire de The Social Network, qui partage énormément des mêmes qualités d'écriture, même si pour Steve Jobs on ne retrouve évidemment pas une aussi chouette mise en scène que celle de Fincher. Je comprends que pour les fans de Steve Jobs, y'a des raisons de crier à l'héresie et de gueuler sur Fassbender "qui ressemble pas à Jobs", mais perso je trouve qu'en tant que film sur la figure du "génie", c'est vraiment de très bonne qualité et, surtout, ça évite de nous dire tout du long qui est gentil et qui est méchant, chaque personnage exposant ses qualités et ses faiblesses durant les trois actes.
Bonne continuation !
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